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Communiqué de presse

Matières résiduelles :
Le gouvernement du Québec autorise la Ville de Matane à agrandir son lieu d’enfouissement

Québec, le 6 décembre 2004 – Le ministre de l’Environnement, M. Thomas J. Mulcair, annonce que le gouvernement du Québec vient d’autoriser la Ville de Matane à agrandir son lieu d’enfouissement sanitaire. La Ville de Matane est ainsi autorisée, sous certaines conditions, à réaliser un agrandissement d’une capacité maximale de 1,3 million de mètres cubes. Précisons que le site actuel a atteint sa pleine capacité.

« L’agrandissement du site d’enfouissement de Matane est acceptable sur le plan environnemental et social. Il respecte les nouvelles exigences en matière d’enfouissement des matières résiduelles et permet par ailleurs de régler le problème d’élimination des ordures de la ville et de la municipalité régionale de comté de Matane », a déclaré le ministre Mulcair.

Il importe de rappeler que le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement avait déjà tenu des audiences publiques sur un projet d’agrandissement plus important devant répondre aux besoins de quatre MRC, et que, à la suite d’audiences publiques, il avait jugé le projet acceptable sur le plan environnemental. Toutefois, la population avait déjà soulevé ses préoccupations à l’égard de l’ampleur de ce projet et la Ville de Matane a alors choisi de se retirer du projet commun. Elle a alors fait une demande pour un agrandissement destiné uniquement à la ville et à la municipalité régionale de comté de Matane. C’est ce projet qui vient d’être autorisé par le gouvernement et qui représente environ le tiers de la capacité d’enfouissement du projet initial.

« Ainsi, la Ville de Matane a pris ses responsabilités en présentant un nouveau projet d’agrandissement qui apporte une solution durable aux besoins de sa population et à celle de sa MRC en matière d’enfouissement », a précisé M. Mulcair.

L’agrandissement du LES de Matane devra toutefois faire l’objet de cinq demandes d’autorisation en vertu de l’article 22 de la Loi sur la qualité de l’environnement. Un certificat ne sera émis que si la Ville respecte les conditions imposées par décret. Le projet d’agrandissement autorisé prévoit par ailleurs l’aménagement d’un système de captage et de destruction des biogaz par une torchère. Il prévoit aussi la mise en place d’un système d’imperméabilisation permettant de recueillir les eaux de lixiviation afin de les traiter à l’usine d’épuration des eaux de la ville.

La Ville de Matane doit notamment mettre en place un certain nombre de mesures de compensation et d’atténuation, dont la création d’un fonds environnemental, le raccordement au réseau d’aqueduc des résidents de secteurs proches du LES, et la constitution d’une garantie financière d’environ 22 millions de dollars destinée à la poursuite des programmes de surveillance environnementale du nouveau LES après sa fermeture.

Enfin, la municipalité devra, dans les six mois suivant le début de l’exploitation du lieu, former un comité de vigilance qui aura comme mandat de faire des recommandations en vue de l’amélioration du fonctionnement des installations, ou de la suppression ou de l’atténuation des impacts sur le voisinage et sur l’environnement.

« Malgré tous les efforts qui devront être faits pour augmenter le pourcentage de récupération des matières résiduelles, il restera toujours une certaine quantité de déchets qu’il faudra éliminer en dernier ressort. Les conditions imposées à l’exploitant d’un LES visent à faire respecter les plus hautes normes et de rendre ainsi le site sécuritaire. Elles visent aussi à rendre le projet plus acceptable socialement », a conclu le ministre de l’Environnement.

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SOURCES :

Chantale Turgeon
Attachée de presse
Cabinet du ministre
Tél. : (418) 521-3911
Patrick Septembre
Conseiller en communication
Direction des communications
Tél. : (418) 521-3823, poste 4173