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Communiqué de presse

Site de compostage de Saint-Luc-de-Vincennes - Fin des travaux de nettoyage

Saint-Luc-de-Vincennes, le 15 novembre 2013 – Au nom du ministre du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs, M. Yves-François Blanchet, la députée de Champlain, Mme Noëlla Champagne, participait aujourd’hui à la conférence de presse annonçant la fin des travaux de nettoyage du site de compostage de Saint-Luc-de-Vincennes. En effet, l’entreprise Services Environnementaux Richelieu (SER) a terminé de transporter l’ensemble des 293 421 tonnes métriques de matières résiduelles hors du site de compostage.

« C’est avec un soupir de soulagement que la population locale avait appris, en avril 2010, que le MDDEFP accordait à SER un contrat pour retirer les matières organiques entreposées sur le site. Les activités de compostage et de valorisation sur le site avaient fait l’objet de nombreuses plaintes », a déclaré la députée Champagne.

Rappelons qu’au mois d’août 2008, l’entreprise exploitant le lieu de compostage de Saint-Luc-de-Vincennes déclarait faillite. Après l’abandon du site par le syndic, en septembre 2008, le MDDEFP prenait en charge la gestion du terrain afin d’éviter toute contamination de l’environnement.

Le MDDEFP est intervenu en continu sur le site afin de limiter les impacts sur la qualité de vie des citoyens et sur l’environnement. Le nettoyage s’est fait en conformité avec la réglementation, les guides et les lignes directrices que le Ministère avaient inclus dans l’appel d’offres, et en toute transparence avec les citoyens de Saint-Luc-de-Vincennes, qui ont été informés du déroulement des travaux tout au long de ceux-ci.

Bien que le site soit maintenant nettoyé, le travail du MDDEFP ne s’arrête pas là. En effet, il continuera sa mission de veiller à la conformité environnementale du site et il entreprendra, dans les prochains mois, les actions supplémentaires requises pour compléter la réhabilitation du site, c’est-à-dire, dans un premier temps, lancer l’appel d’offres pour la réalisation des travaux de caractérisation du site. Les résultats de ces travaux permettront ensuite au Ministère d’établir le plan de réhabilitation du site.

Des mesures rassurantes pour l’avenir

Pour éviter que de telles situations se reproduisent, le gouvernement a mis en place différentes mesures, dont le projet de règlement sur les garanties financières exigibles pour l’exploitation d’une installation de valorisation de matières organiques résiduelles.

Le 14 novembre dernier, le ministre Blanchet annonçait la publication du ce projet de règlement qui s’inscrit dans le cadre de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles et de son Plan d’action 2011-2015. Ce projet de règlement permettrait au gouvernement d’effectuer des interventions plus rapides et plus efficaces, aux frais de l’exploitant, pour limiter les dommages environnementaux qui peuvent survenir en cours d’exploitation ou à la suite de la fermeture d’installations de ce secteur.

« En disposant rapidement des sommes nécessaires pour effectuer ou faire effectuer des travaux préventifs ou correctifs sur ces installations, nous pourrons éviter que de telle situation se reproduise. Comme dans plusieurs autres domaines, nous voulons privilégier la prévention plutôt que la réaction », a précisé le ministre Blanchet.

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SOURCE :

Catherine Salvail
Attachée de presse
Cabinet du ministre du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs
Tél. : 418 521-3911

INFORMATION :

Relations avec les médias
Ministère du Développement durable, de l’Environnement,
de la Faune et des Parcs
Tél. : 418 521-3991