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Matière organique


Stratégie de valorisation de la matière organique (PDF, 3 Mo)
La Stratégie présente les directions privilégiées que le Québec entend prendre pour soustraire à l’élimination la matière organique et réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre.

Le Québec génère des quantités importantes de matières organiques, un terme qui désigne :

  • les résidus alimentaires et verts, qui comprennent les résidus de jardinage, les résidus de coupe ou d’émondage d’arbres ou d’arbustes ainsi que les feuilles;
  • le papier et le carton;
  • le bois;
  • les boues issues du traitement des eaux usées municipales, du traitement des eaux de production et des activités de désencrage des usines de pâtes et papiers.

Ces matières constituent environ 60 % des 5,8  millions de tonnes de matières résiduelles éliminées chaque année au Québec

La problématique

Par l’ampleur de leur gisement, ces matières contribuent comme nulles autres à remplir les lieux d’enfouissement. Or, l’espace nécessaire pour les enfouir sur notre territoire doit croître, alors qu’il est de plus en plus difficile de trouver des milieux propices pour accueillir ces installations. Après leur enfouissement, les matières organiques se décomposent pendant des dizaines d’années, ce qui entraîne divers impacts nuisibles pour l’environnement, dont l’émission de gaz à effet de serre (GES).

La valorisation

La matière organique a un fort potentiel de mise en valeur. La valorisation des matières résiduelles consiste en toute opération visant à obtenir des éléments ou des produits utiles ou de l’énergie par :

  • le réemploi;
  • le recyclage
  • le traitement biologique (ex. compostage et biométhanisation);
  • l’épandage sur le sol;
  • la régénération;
  • toute action qui ne constitue pas de l’élimination.