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Communiqué de presse

Rivière Chaudière et crue printanière : le Ministère exerce une surveillance continue

Québec, le 2 avril 2014 – Le ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP) informe les citoyens qu’il exerce une surveillance constante du niveau de la rivière Chaudière en période de crue printanière. Il rappelle également que les villes de Lévis, Saint-Georges et Sainte-Marie réalisent des campagnes d’échantillonnage aux prises d’eau pour assurer la qualité de l’eau potable.

Durant les mois qui ont suivi la tragédie survenue en juillet 2013 à Lac-Mégantic, plusieurs opérations de nettoyage ont été menées afin de réduire l’impact de ce déversement et assurer un approvisionnement en eau potable sécuritaire dans la rivière Chaudière. Plus de 40 kilomètres de rives, de moyennement à fortement contaminées, ont été nettoyés pour, entre autres, déloger le pétrole brut piégé à travers les sédiments. Une contamination résiduelle subsiste toutefois dans ces sédiments, mais, à des conditions normales d’écoulement, elle n’a pas d’incidence sur la qualité de l’eau.

Des événements climatiques importants, tels que les fortes précipitations et la crue du printemps, peuvent avoir comme impact la remise en suspension des hydrocarbures accumulés dans les sédiments de la rivière. C’est pourquoi, en cette période printanière, le MDDEFP suit de très près le comportement de la rivière. Ainsi, une campagne d’échantillonnage en période de crue sera réalisée afin de documenter cette possible remise en suspension d'hydrocarbures.

Suivi constant de la qualité de l'eau

Le Ministère rappelle que le programme de suivi des prises d’eau est toujours en application par les villes de Lévis, Saint-Georges et Sainte-Marie qui, depuis septembre 2013, ont recommencé à s’approvisionner en eau dans la rivière Chaudière. À ce jour, les résultats obtenus permettent la poursuite de l’alimentation en eau potable dans la rivière Chaudière.

Ces villes riveraines possèdent une source alternative d’alimentation, au cas où les résultats des analyses révèleraient la présence de substances contaminantes à des concentrations présentant un risque potentiel pour la santé humaine.

Plan de gestion de la contamination résiduelle

Basé sur les centaines d’échantillons de sédiments, d'eau de surface et des communautés de macroinvertébrés benthiques et de poissons prélevés depuis l’été dernier, un plan de gestion de la contamination résiduelle de la rivière Chaudière est en élaboration par un comité d’experts au Ministère. Il est prévu que ce dernier soit rendu public en mai 2014, en plus des rapports d’analyses et d’autres informations relatives à l’état de la rivière Chaudière.

Ce plan tracera un portrait de la contamination résiduelle dans la rivière Chaudière tel qu’il était à l’automne 2013. Les firmes mandatées pour réaliser ces échantillonnages ont remis leur rapport final en mars 2014. Le Ministère a soumis les données recueillies au comité d’experts pour en faire une évaluation scientifique rigoureuse, et ce, dans le but de transmettre à la population une information juste et vérifiée.

De plus, le Ministère effectuera une nouvelle caractérisation des sédiments au cours des prochains mois afin de valider les effets de la crue printanière sur cette contamination résiduelle. L’ensemble des données recueillies permettra au comité d’expert d’identifier les zones plus fortement contaminées et d’établir la nature des travaux de nettoyage qui devront être réalisés, le cas échéant, en 2014.

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SOURCE :

Relations avec les médias
Ministère du Développement durable,
de l’Environnement, de la Faune
et des Parcs
Tél. : 418 521-3991

INFORMATION :

Frédéric Fournier
Responsable des communications
Capitale-Nationale, Chaudière-Appalaches, Côte-Nord, Bas-Saint-Laurent, Gaspésie et Ïles-de-la-Madeleine
Ministère du Développement durable,
de l’Environnement, de la Faune et des Parcs
Tél. : 418 386-8000, poste 230