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Réserve écologique Lionel-Cinq-Mars 

Située à quelque 50 kilomètres au sud-ouest de la ville de Québec, la réserve écologique Lionel-Cinq-Mars occupe une superficie de 440 hectares, en bordure nord de la rivière Huron. Elle est située dans les municipalités de Saint-Édouard et de Sainte-Emmélie (municipalité régionale de comté de Lotbinière).

La réserve écologique Lionel-Cinq-Mars assure la protection d'écosystèmes représentatifs de la région de Québec, laquelle appartient au domaine de l'érablière à tilleul et de l'érablière à bouleau jaune.

Situé à la frontière entre les Appalaches et les basses-terres du Saint-Laurent, le site est géologiquement touché par plusieurs formations. Shales, calcaires, dolomies, grès et ardoises en constituent les roches. Sables et argiles ont recouvert les tills au retrait de la mer de Champlain, après lequel les cours d'eau sculptèrent des vallées et mirent en place des terrasses alluviales. Les podzols et les sols organiques sont les principaux sols de la réserve écologique.

L'association végétale dominant le site de la réserve écologique est l'érablière sucrière à tilleul américain et frêne blanc, qui constitue le groupement stable de la région. Mentionnons, en outre, l'érablière à bouleau jaune, l'érablière rouge à érable à sucre, la sapinière baumière à érable rouge, groupement relativement stable marquant la transition entre la sapinière à thuya et les érablières, la sapinière à thuya occidental et la frênaie noire à orme d'Amérique.

Signalons, en ce qui a trait à la flore de la réserve écologique, la présence d'une plante désignée vulnérable: l'ail des bois.

Par ailleurs, on peut y rencontrer les espèces fauniques suivantes: l'orignal, l'ours, le cerf de Virginie, le renard, le porc-épic, le lièvre et la gélinotte huppée.

Cette réserve écologique est nommée en l'honneur de Lionel Cinq-Mars (1919-1973) pour sa contribution à la botanique. En 1962, il devint professeur agrégé à la Faculté d'agriculture de l'Université Laval; il s'activa dès lors à l'organisation d'un herbier qui devint, en 1968, l'Herbier Louis-Marie. Il publia de nombreux articles scientifiques tout au long de sa carrière et fonda deux revues (Ludoviciana et Provancheria) dont il fut éditeur et administrateur.

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