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Statistiques annuelles des jours de mauvaise qualité de l’air

Jours de mauvaise qualité de l’air

Un jour de mauvaise qualité de l’air est un jour durant lequel la qualité de l’air est « mauvaise » pendant au moins une heure, à l’une des stations du réseau mesurant les particules fines et l’ozone. L’indice horaire correspond à une « mauvaise » qualité de l’air lorsque la concentration moyenne des particules fines sur trois heures est plus élevée que 35 microgrammes par mètre cube (µg/m3) ou lorsque la concentration moyenne d'ozone sur une heure est plus élevée que 82 parties par milliard (ppb). Cet indicateur est calculé par station. Il tient à la fois compte des jours de smog intense survenant à l’échelle régionale et des jours où une mauvaise qualité de l’air est observée localement pendant une courte période.

Moyenne annuelle du nombre de jours de mauvaise qualité de l’air au Québec*, de 2004 à 2022

* Basée sur l'occurrence quotidienne d'au moins une concentration horaire d'ozone ou de particules fines (moyenne sur trois heures) respectivement supérieure à 82 ppb et à 35 µg/m3, à au moins une station du réseau.

En 2022, le nombre moyen de jours de mauvaise qualité de l’air par station a diminué, atteignant 8,7 jours. Ce résultat à la baisse par rapport à 2021 s’explique principalement par la baisse du nombre de jours de mauvaise qualité de l’air en été. En 2021, 47 % de ces jours ont été observés en été, en raison des feux de forêt qui ont sévi dans le nord-ouest de l’Ontario et au Manitoba (Fichier PDFPDF, 33,5 Mo). En 2022, seulement 15 % des jours de mauvaise qualité de l’air par station sont survenus durant la période estivale (de mai à octobre).

Les conditions météorologiques influencent la dispersion des contaminants, ce qui explique la variation du nombre de jours de mauvaise qualité de l’air d’une année à l’autre. Toutefois, l’évolution à la baisse observée depuis 2004 indique que des facteurs anthropiques (législation, systèmes antipollution plus performants, fermeture d’industries polluantes, etc.) sont aussi en cause.

Les particules fines sont la principale cause des jours de mauvaise qualité de l’air. L’ozone n’a causé aucune de ces journées en 2022, ce qui est cohérent avec les observations des dernières années

Nombre de jours de mauvaise qualité de l’air par station*, regroupés par région administrative, en 2022

Nombre de jours de mauvaise qualité de l’air par station*, regroupés par région administrative, en 2022

* Basé sur l'occurrence quotidienne d'au moins une concentration horaire d'ozone ou de particules fines (moyenne sur trois heures) respectivement supérieure à 82 ppb et 35 µg/m3.

Le nombre de jours de mauvaise qualité de l’air par station permet de déterminer les stations qui ont la plus grande influence sur cette statistique. Les résultats les plus élevés sont observés aux stations urbaines des régions de la Capitale-Nationale, de la Mauricie, de l’Abitibi-Témiscamingue et de Lanaudière. Cette situation s’explique par la plus grande densité de sources d’émissions polluantes (transport, chauffage au bois et industrie) en milieu urbain. Les jours de mauvaise qualité de l’air s’observent principalement en hiver, période durant laquelle le chauffage au bois résidentiel est un émetteur d’importance, comme le démontrent les stations Québec - École Les Primevères, Québec - Charlesbourg et Terrebonne - Parc Vaillant. En milieu rural, les jours de mauvaise qualité de l’air sont généralement plus rares, car les stations sont installées loin des sources de pollution.

Certaines stations, notamment celles de Trois-Rivières - Cap-de-la-Madeleine et de Témiscaming, se démarquent pour des raisons bien précises. En effet, ces dernières sont influencées par les émissions d’industries situées à proximité, d’où leur nombre élevé de jours de mauvaise qualité de l’air.

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